Le navire Ocean Shield et son robot sous-marin ont quitté ce mercredi 28 mai la zone de recherche, bredouilles. Les signaux sonores qu’ils avaient détectés semblent avoir été produits par leurs propres systèmes électroniques, d’après les autorités australiennes et américaines. Début avril, ces signaux avaient suscité beaucoup d’espoir, mais le fait qu’aucune trace matérielle de l’avion n’ait été repérée après le ratissage de 850km2 de mer, laisse penser que les recherches avaient lieu au mauvais endroit.
L’analyse des données satellitaires qui avait permis d’établir cette zone dans le sud de l’océan Indien au large de l’Australie est donc remise en cause. Mardi, sous la pression de proches des passagers, la Malaisie a d'ailleurs publié les données brutes de l'opérateur Inmarsat, pour que d'autres analyses puissent faites.
Un mystère encore non élucidé
Pas question donc d’abandonner les recherches. Dans un premier temps elles vont être élargies à une nouvelle zone de 60 000 km2, où plusieurs robots sous-marins entreront en action.
Mais plusieurs années seront peut-être nécessaires pour élucider le mystère du MH370, disent les spécialistes. En 2009, il avait fallu deux ans pour retrouver un appareil d'Air France abîmé dans l'Atlantique, alors que l'on connaissait sa position à quelques dizaines de km près.