Avec notre correspondante à Melbourne, Caroline Lafargue
Lundi 28 avril, GeoResonance, une société de prospection, s'est fait un coup de pub mondial. La société australienne affirme avoir retrouvé l'épave d'un avion au fond du golfe du Bengale, sans aller jusqu'à dire qu'il s'agissait du MH 370, disparu le 8 mars avec 239 personnes à bord.
GeoResonance recherche généralement des gisements miniers et d'hydrocarbures au fond des océans. La société australienne utilise donc des technologies de pointe, dont la plupart des pays ne disposent pas. Et elle n'est pas la seule. À cause de cette dépendance technologique, le Centre australien de coordination des recherches reste méfiant vis-à-vis de ces sociétés privées.
Concurrence
D'autant que la concurrence est rude, depuis l'annonce du Premier ministre australien, lundi : il fera appel, en concertation avec la Malaisie et la Chine, à « une ou deux sociétés privées, capables de déployer des sonars à balayage latéral ».
Pactole en vue pour ces sociétés, car le budget de ces recherches sous-marines se monte à plus de 40 millions d'euros. Et les Français sont bien placés, devenus experts grâce aux recherches de l'avion d'Air France dans l'Atlantique.
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