Retrouvera-t-on un jour le vol MH370 ?

Les recherches sous-marines se poursuivent pour retrouver l'avion de la Malaysia Airlines disparu le 8 mars des écrans radars. Elles vont même s'intensifier à partir de ce lundi 28 avril selon le Premier ministre australien Tony Abbott qui écarte désormais la possibilité de retrouver des débris en surface. Les opérations navales et aériennes se déroulent au sud de l'Océan Indien, au large des côtes orientales de l'Australie.

Retrouvera-t-on un jour le vol MH370 ? C'est la question qui prédomine désormais. Et lors d'une conférence de presse, le Premier ministre australien a osé afficher son pessimisme : « Il est très improbable à ce stade que nous trouvions quelque débris de l'avion que ce soit à la surface de l'océan », a-t-il affirmé, précisant qu'un périmètre de 4,5 millions de kilomètres carrés avait été inspecté. II a annoncé une nouvelle phase de recherches, plus étendues. La nouvelle zone de recherche s'étend sur 56 000 km2.

Tony Abbott n'est plus le seul à douter. Un responsable de la défense américaine associé aux recherches s'est exprimé, sous couvert d'anonymat. Il craint désormais que les recherches mettent plusieurs années à aboutir. Le ministre malaisien de la Défense et des Transports, Hishammuddin Hussein a lui émis la possibilité d'avoir recours à des sociétés privées pour les recherches et tenu à rassurer les familles sur la poursuite des recherches, un discours obligé de la part des autorités malaisiennes depuis le 8 mars.

C'est le robot sous-marin américain, le Bluefin-21, qui officie depuis plus de 10 jours maintenant. Selon les responsables australiens des recherches, le robot aurait déjà passé au crible 95 % de la zone de recherche. Et selon Tony Abbott, cette torpille équipée d'un sonar constitue pour le moment la meilleure piste exploitée. Elle balaie la zone où des signaux accoustiques ont été captés début avril, des signaux dont on imagine qu'ils pourraient provenir des boîtes noires de l'appareil. Deux cent trente neuf personnes se trouvaient à bord de l'appareil lors de sa disparition des écrans radar le 8 mars dernier.

 

Partager :