L'élection est invalidée notamment parce que le vote n'a pas eu lieu sur l'ensemble du territoire le même jour, estime la Cour constitutionnelle. Dans de nombreuses provinces, il n'a pas eu lieu du tout, l'opposition l'ayant boycotté et bloqué 10% des bureaux de vote.
Faute de quorum, le Parlement n’a jamais pu être réuni. Deux nouvelles journées de vote devaient avoir lieu, elles sont de facto annulées. La marge de manœuvre du gouvernement est de plus en plus limitée. Le ministre de l’Education déclarait ce matin « il y a peu de chance que des élections régulières et juste aient lieu avant longtemps ».
Le leader de la contestation, Suthep Taugsuban a prévenu : « si une nouvelle date est fixée, dit-il, nous nous occuperons de chaque province et le scrutin sera un nouvel échec. »
Les opposants menés par le Parti démocrate espèrent toujours faire tomber la première ministre Yingluck Shinawatra. Après l'essoufflement des manifestations ils multiplient pour cela les procédures judiciaires. Le Parti démocrate veut nommer à la tête de l'Etat un conseil non élu, pour réformer les institutions et le mode de scrutin.