Après la négociation, la sanction. C'est comme ça que l'on peut résumer la décision européenne. Les panneaux solaires concernés sont ceux qui arriveront à partir de la fin de la semaine dans les ports européens de Rotterdam, de Hambourg ou d'ailleurs, et qui sont fabriqués par les entreprises qui n'ont pas accepté l'accord conclu l'été dernier sur ce dossier.
Au total, ce sont environ un tiers des producteurs chinois qui auront à subir le poids de ces mesures. L'accord, survenu après plusieurs mois de tensions et de discussions - qui ont fait surgir le spectre d'une guerre commerciale entre les deux blocs - prévoit un prix minimum pour les panneaux solaires chinois importés.
Les termes de cet accord conclu fin juillet sont désormais confirmés, fait savoir la Commission européenne. La contrepartie pour les autorités européennes, c'est la fin d'une enquête antidumping et d'une autre antisubventions menée depuis environ un an.