Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Camps de prisonniers politiques, tortures, détentions arbitraires, exécutions publiques, absence de liberté d’expression, enlèvement de citoyens sud-coréens : Michael Kirby, président de la commission d’enquête, dresse la longue liste des violations des droits de l'homme attribuées au régime nord-coréen. « Tous les membres de la commission ont été très affectés par les témoignages que nous avons recueillis à Séoul ces dix derniers jours. Ceux-ci sont crédibles, multiples, très précis, certains sont étayés par des preuves en apparence incontestables et objectives, comme des images satellite. Ces témoignages pointent tous dans la même direction et le gouvernement nord-coréen n’a pas répondu pour le moment [à ces accusations] » précise Michael Kirby.
La Commission rendra dans six mois son rapport complet, le premier du genre, à l’Assemblée générale des Nations unies. Il devrait servir à accroître les pressions extérieures et les sanctions contre le régime de Pyongyang.