Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Lors d'une conférence de presse à Séoul, le ministre sud-coréen de la Réunification Ryoo Kihl-jae, qui est en charge des relations Nord-Sud, a rappelé qu’il était prêt à une politique de coopération avec Pyongyang, à condition que le régime cesse ses provocations.
« Nous n’allons pas nous soumettre passivement aux menaces et aux provocations nord-coréennes et notre réponse sera ferme, assure le ministre. Nous le disons d’une voix forte et claire : nous prendrons les mesures adéquates au moindre écart du Nord. »
Séoul demande à la Corée du Nord de rouvrir l’accès au complexe industriel de Kaesong. Au sujet des 600 Sud-Coréens restés dans le complexe, le ministre de la Réunification se veut rassurant.
« En ce qui concerne la sécurité des employés et des officiels sud-coréens de Kaesong, nous estimons que la situation n’est pas très dangereuse, explique Ryoo Kihl-jae. Pour le moment, nous ne considérons pas qu’une évacuation est nécessaire. »
Le blocage de la frontière empêche l’approvisionnement de carburant et de matières premières. S’il continue, le complexe sera bientôt asphyxié.
Deuxième missile. Par ailleurs, selon l'agence sud-coréenne Yonhap, la Corée du Nord aurait déployé un deuxième missile sur une plateforme mobile installée sur sa côte orientale. Hier, jeudi 4 avril, le déploiement d'un premier missile avait été confirmé par le ministère sud-coréen de la défense.