Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau
Plus de 2 000 secouristes ont été envoyés dans cette zone montagneuse du Tibet, située à 4 600 mètres d’altitude. Xi Jinping, le nouveau président chinois, leur a ordonné de ne pas « économiser leurs efforts » pour fouiller les tonnes de roches, de boue et de débris qui se sont abattues sur cette mine d’or à ciel ouvert.
Le glissement de terrain, vendredi matin, a été impressionnant par sa taille et sa violence. Il est même allé jusqu’à couper en deux des engins de chantier. Les mineurs disparus, qui vivaient sur place, travaillaient pour le plus grand producteur d’or chinois. La plupart ne sont d’ailleurs pas des locaux, mais des ouvriers venus des provinces voisines du Yunnan, du Guizhou et du Sichuan.
Le Tibet compte de nombreuses mines de ce genre. Le plateau est un grand réservoir d’or, de cuivre, de plomb et de zinc. Cela en fait une région stratégique pour Pékin, qui encourage son exploitation à grande échelle, au risque de multiplier les glissements de terrain.