Former l'armée afghane pour qu’elle prenne la relève des forces combattantes internationales après leur retrait fin 2014 est le credo de l’OTAN et de ses alliés. Le secrétaire général de l’organisation Anders Fogh Rasmussen l’a répété ce mercredi 10 octobre, tout comme le secrétaire d’Etat américain à la Défense, Leon Panetta.
Ce dernier en a profité pour appeler ses collègues de la coalition à combler le déficit de formateurs de l’armée afghane. Les plans de l’OTAN prévoient 460 équipes. Il en manquerait 58, d'après Leon Panetta, pour qui la contribution américaine est d'ailleurs «disproportionnée».
Le secrétaire d'Etat à la Défense a, en outre, estimé que le changement d'équipe tous les six mois risque de compromettre les futures rotations. Une manière de reconnaître à quel point cette question de l'entraînement de l'armée nationale est cruciale et que c'est un sujet d'inquiétude.
Beaucoup d'experts pensent en effet que les forces afghanes seront insuffisamment préparées pour assurer la transition sécuritaire. Cette semaine le groupe de recherche International Crisis Group a de nouveau tiré la sonnette d'alarme à ce propos.