Crise en mer de Chine : des sites internet japonais sans doute victimes de cyber-attaques chinoises

Depuis la décision du Japon de nationaliser un groupe d'îles revendiquées par la Chine, 19 sites internet de ministères et d'organismes publics japonais ont été victimes de cyber-attaques. Des attaques apparemment chinoises, estime aujourd'hui l'Agence nationale de la police japonaise puisque des messages proclamant la souveraineté chinoise des îles contestées sont apparus sur les sites internet des organismes gouvernementaux japonais.

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

Les systèmes informatiques des ministères de la Défense et des Affaires intérieures, chargés des statistiques de la poste, des télécommunications et des municipalités japonaises, sont saturés par des attaques cybernétiques causant un déni de service prolongé, confirme l’Agence nationale de la police japonaise.

Ces attaques seraient d’origine chinoise puisque des messages apparaissent sur les sites visés affirmant que les îles administrées par le Japon appartiennent à la Chine.

Un groupe de pirates informatiques chinois, le Union Honker, a désigné encore 300 autres organismes publics japonais comme cibles potentielles.

Le ministère des Affaires intérieures est le plus visé par ces attaques en raison de son importance stratégique au sein de la toute-puissante administration japonaise. Son département des statistiques est souvent rendu inopérant car il est submergé de données informatiques, 95% du trafic venant de Chine.

L’Institut de technologie de Tokyo affirme que des données confidentielles ont été retirées de son système informatique et rendues publiques.

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