A en croire l’Asahi Shimbun, le propriétaire de trois des îles constituant l’archipel des Senkaku, appelé « Diaoyu » par les Chinois, est prêt à les céder au gouvernement japonais.
Selon le journal japonais, un responsable gouvernemental a rencontré secrètement un représentant du propriétaire en question le 3 septembre. Et ce dernier aurait donc accepté de vendre les minuscules îles inhabitées d’Uotsurishima, Kita-Kojima et Minami-Kojima.
L’Etat les achèterait pour 26 millions de dollars. D'après l’Asahi Shimbun, le gouvernement a même prévu de se réunir à la mi-septembre pour approuver le financement de cette nationalisation.
A Pékin, la réaction ne s’est pas faite attendre. La Chine a ainsi réitéré ce mercredi 5 septembre ses revendications sur l’archipel, en promettant de défendre sa souveraineté nationale. Côté japonais, la version officielle consiste à dire que des discussions sont en cours entre les autorités et les propriétaires.
La presse japonaise affirme pour sa part que la décision du gouvernement vise en fait à prendre de vitesse le gouverneur de Tokyo. Connu pour ses diatribes anti-chinoises, ce dernier avait en effet déjà annoncé un plan d’achat de ces îles. Ce que le gouvernement voudrait à tout prix empêcher, histoire d’éviter de fâcher un peu plus les autorités de Pékin.