La France a déroulé le tapis rouge pour la prix Nobel de la paix, accueillie selon un protocole habituellement réservé aux chefs d'Etat. Après un entretien, Aung San Suu Kyi et François Hollande ont tenu une conférence de presse. François Hollande a assuré que la France soutiendrait « tous les acteurs » de la transition démocratique en Birmanie et ferait « tout ce qui est possible pour que ce processus aille jusqu'à son terme, c'est-à-dire la démocratie pleine et entière ». Le chef de l'Etat a indiqué qu'il était prêt à accueillir en France le président birman, l'ancien général Thein Sein, « s'il veut venir ».
François Hollande a également souligné que la France serait « vigilante » en matière de « transparence » et de « bonnes pratiques » des entreprises qui investissent en Birmanie.
Pour sa part, la prix Nobel de la paix a renouvelé sa confiance envers le président birman Thein Sein, qui met en place les réformes depuis un an ; et elle a aussi parlé de la France, dernière étape de son premier voyage européen depuis vingt-cinq ans.