Des accords commerciaux avec la Chine, la Corée du Sud et le Japon pourraient aider le gouvernement italien à relancer la croissance dans un pays dont l'activité économique est ralentie par la cure d'austérité destinée à assainir les finances publiques. La troisième économie européenne est en effet officiellement en récession fin 2011 et la lourde bureaucratie de la péninsule avait jusqu'ici tendance à faire fuir les investisseurs.
Lors de sa tournée asiatique le président du Conseil Mario Monti entend bien faire de la remise en ordre de l'économie italienne un argument de nature à attirer les investisseurs. Il va mettre en avant auprès de ses interlocuteurs à Pékin, Tokyo ou Séoul les mesures de libéralisations prises récemment, la réduction de la bureaucratie, les réductions d'impôts et la réforme du marché du travail.
Mario Monti va également s'assurer que les accords favorables à l'Italie conclus par son prédécesseur Silvio Berlusconi avec la Chine sont sur la bonne voie.