Selon le plan de retrait initial, ce sont 600 soldats français qui devaient rentrer en France en 2012. Mais finalement, ils seront mille à retrouver leurs foyers cette année. Dès le mois de mars, la sécurité de la vallée de la Kapisa -pour l'instant prise en charge par la France- sera de la responsabilité de l'armée afghane. Et ça ce n'était pas vraiment prévu au programme. Pour autant, le président Sarkozy assure que cela n'a rien à voir avec la mort des soldats français le 20 janvier dernier.
Il s'agit d'après lui d'un retrait « dans l'ordre » et qui va se traduire aussi en 2013 par la fin des missions de combat pour les troupes françaises. Celles-ci seront désormais affectées à la formation de l’armée et de la police afghanes.
Et en 2014, l'Afghanistan devrait être capable d'assurer lui-même sa sécurité, insiste Nicolas Sarkozy. Ensuite, quelques centaines de militaires français pourraient continuer à encadrer l'entrainement des troupes afghanes où même s'occuper de logistique et d'infrastructure. Cela reste ouvert. Les ministres de la Défense des deux pays sont appelés à se revoir.
Dans l'immédiat, le président français a tenu à souligner que toutes ces décisions ont été prises en accord avec son homologue afghan mais aussi avec les alliés de la coalition internationale.