La compagnie aérienne australienne Qantas a recouru au lock-out, une procédure autorisée dans les pays anglosaxons. Face au conflit qui l'opposait à ses salariés, la direction avait décidé samedi 29 octobre, en plein coeur du conflit, d'immobiliser tous ses appareils jusqu'à sa résolution.
La mesure a été payante puisque dès dimanche matin, la Première ministre australienne Julia Gillard demandait aux syndicats de Qantas de cesser le mouvement et saisissait parallèlement le tribunal de Melbourne afin qu'il mette un terme à la grève. L'instance a donc tranché et ordonné la fin du conflit.
Les syndicats réclamaient des augmentations de salaire et contestaient la statégie de l'entreprise de concentrer ses activités internationales vers la région Asie-Pacifique.
Selon Qantas, ces mouvements de grève lui ont coûté 68 millions de dollars australiens, soit près de 51 millions d'euros. Pour la direction, Il était urgent de faire cesser le mouvement, d'autant qu'il intervenait à l'un des moments forts de l'année en Australie sur le plan du transport aérien. En effet, la ville de Melbourne accueille mardi la Cup Horse, une manifestation de course de cheveaux qui attire des dizaines de milliers de spectateurs.