Plus de 600 vols intérieurs et internationaux sont annulés et 70 000 passagers sont bloqués. A l'origine du mouvement, un conflit social, avec au coeur des revendications : l'augmentation des salaires et l'arrêt du plan de redéploiement de la compagnie qui veut concentrer ses activités internationales dans la zone Asie-Pacifique.
Plus aucun avion ne décolle depuis ce samedi matin. Le ton monte entre les salariés et la direction. Sous le coup d'un mouvement qui dure depuis des semaines, la compagnie a pris la décision de clouer tous ses appareils au sol et de suspendre provisoirement son activité. Une décision qui concerne 108 appareils et 22 aéroports.
Dans le bras de fer qui s'engage, le patron de Qantas, Alan Joyce a prévenu que les avions resteront cloués au sol aussi longtemps qu'il le faudra pour que la situation actuelle prenne fin. Par ailleurs, il a pris des mesures à l'égard des grévistes qui se verront interdire l'accès à l'entreprise dès lundi matin. Quitte à durcir le mouvement , la direction reprend la main et refuse de plier face aux demandes des syndicats, qui selon elle détruirait Qantas à long terme.
Une décision qui va coûter 20 millions de dollars australiens, soit 15 millions d'euros par jour à Qantas. Depuis le début du conflit la compagnie a déjà perdu 51 millions d'euros.