Avec notre correspondant à Bangkok, Arnaud Dubus
Les situations sont très variées. Dans les quartiers nord de la capitale il y a un mètre, voire deux mètres d’eau, jusqu’au marché du week-end Chatuchak, un lieu fameux pour les touristes. En revanche à l’ouest, la vieille ville de Bangkok est en partie inondée, mais avec des hauteurs qui ne dépassent pas trente centimètres. Et d’autres quartiers, comme les quartiers les plus centraux, sont eux, totalement à sec.
Situation critique
Il y a un projet des autorités de créer des brèches dans un certain nombre de routes et d’autoroutes qui sont à l’est de Bangkok. Ces brèches seraient créées à l’aide d’explosifs, de manière à pouvoir drainer l’eau vers le golfe de Thaïlande. C’est un projet qui n’est pas encore totalement approuvé, mais les autorités en parlent de plus en plus.
Inquiétude pour l’économie
La paralysie menace les industries, l’économie thaïlandaise. Il y a eu au moins 14 000 sociétés qui ont dû fermer leur porte et sept zones industrielles d’inondées. On sait que la croissance économique sera amputée d’au mois 2% pour l’année 2011, et le problème à long terme sera la crédibilité de la Thaïlande, vis-à-vis des investisseurs étrangers. Comme le gouvernement n’a pas très bien géré cette crise, Il y aura sûrement une certaine perte de confiance dans les autorités thaïlandaises.