La France entame son retrait d'Afghanistan. Parmi les 200 militaires qui partent, l'essentiel sont des légionnaires du deuxième régiment étranger de parachutistes. Ils avaient rejoint l'Afghanistan au mois de juillet, pour compenser la réduction du nombre de formateurs qui travaillaient auprès de l'armée afghane.
Sur la base de Tora, la relève doit en principe arriver à partir de novembre. Mais on devrait assister à un changement dans le dispositif militaire français dans ce district, car d'ici là le gouvernement Karzaï doit lancer la transition dans cette région, à savoir la passation de témoin entre la force internationale et l'armée afghane qui devra assurer la sécurité de manière autonome.
Il y aura donc 200 soldats français en moins dans ce district d'ici la fin de l'année, des effectifs prévus qui finalement ne seront pas envoyés en Afghanistan. Il ne s’agit donc pas réellement d’un retrait à proprement parler, mais mathématiquement d'ici la fin de l'année les effectifs français auront fondu de 400 millitaires, soit 10% des effectifs actuels.
Après le retrait de Surobi, les nouveaux venus seront certainement basés à quelques kilomètres de là, dans le sud de la vallée de Tagab, en partie sur la base avancée de Gwan, afin de renforcer la présence militaire française dans la province de Kapisa où les insurgés sont toujours très actifs. Mais l'état-major des armées précise qu'une force de réaction rapide restera en Surobi, sur la base de Tora qui progressivement deviendra une base afghane.