Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
La visite de Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, dans la région proche de la centrale de Fukushima, passe inaperçue au Japon. Il s’est rendu sur une plage de la ville de Soma (à environ 40 km au nord de la centrale accidentée) pour se faire une impression de la force avec laquelle le séisme et le tsunami ont abîmé la centrale de Fukushima. Il a visité un lycée dans la ville de Fukushima.
Mais cinq mois après cette catastrophe naturelle et l’accident nucléaire, les rescapés ont moins besoin de la sympathie de Ban Ki-moon que d’un plan clair de la part du gouvernement japonais. Les japonais ont plus besoin d'un plan pour reconstruire les zones dévastées par le tsunami, et si possible loin de la côte, et davantage de mesures pour résoudre l’accident de Fukushima car les rescapés vivent dans l’espoir de pouvoir reprendre la vie qui était la leur, avant l’accident nucléaire.
Hélas, la paralysie politique à Tokyo retarde la reconstruction des zones sinistrées et personne au sommet de l’Etat japonais ne veut assumer de responsabilités pour l’accident nucléaire.