Le déblocage de ces fonds doit faciliter le retour à une vie normale pour les familles chassées de leur maison par le tsunami. Il faut au plus vite rétablir les services publics du nord-est du pays. Reloger également les familles, même si c'est encore dans des habitations provisoires et reconstruire les écoles ou restaurer celles qui peuvent l'être pour que les enfants reprennent les cours dans de bonnes conditions. Et puis il faut bien sûr ne pas oublier le coût des opérations de déblaiement toujours en cours.
C'est un budget de première nécessité en quelque sorte, mais on est loin du compte car le montant total de la reconstruction devrait s'élever à 210 milliards d'euros selon l'évaluation du gouvernement nippon. Cette première enveloppe a été votée sans encombre ce lundi par la chambre haute dominée par l'opposition car elle ne devrait pas alourdir l'endettement du pays, en revanche, la deuxième, déjà en préparation, sera financée par l'émission de nouvelles obligations d'Etat a prévenu le premier ministre et cette source de financement aura sans doute du mal à passer auprès des élus très critique envers la gestion de la catastrophe par Naoto Kan.