L'une des scènes les plus poignantes, c'est celle de ces pompiers et soldats venus par centaines fouiller le site d'une école élémentaire de la préfecture de Miyagi, à la recherche des corps de 74 enfants, figurants sur la liste des disparus.
Au total, près de 26 000 personnes n'ont pas donné signe de vie, dont 14 340 officiellement déclarés mortes. La tâche est extrêmement ardue notamment pour ceux amenés à s'approcher momentanément du site nucléaire de Fukushima, en raison des risques d'irradiation. Car la situation n'est toujours pas sous contrôle à Fukushima.
La compagnie d'électricité japonaise Tepco, opérateur de la centrale, vient d'annoncer la diminution des salaires de son personnel, pour faire face entre autres aux dépenses liées à l'indemnisation des victimes. Piètre consolation pour les familles des morts et disparus. Tepco est sous le feu des critiques pour sa gestion de la crise.
A côté du bilan humain, les éleveurs et les agriculteurs de la région s'inquiètent du sort réservé à leur bétail et leurs exploitations. Ni Tepco, ni le gouvernement ne sont en mesure de les rassurer sur l'avenir de leurs activités.