Avec notre correspondant à Kaboul, Luc Mathieu
Staffan de Mistura a indiqué que les employés étrangers qui sont restés à Mazar-i Sharif depuis l'attaque de vendredi seront réaffectés à Kaboul. « Il ne s'agit pas d'une évacuation. Nous allons suivre l'évolution de la situation partout dans le pays. Je prendrai ensuite des mesures de relocalisation des employés », a-t-il déclaré.
Le représentant spécial des Nations unies en Afghanistan a également précisé les circonstances de l'attaque contre le complexe de Mazar-i Sharif.
« Les Nations unies ne tirent pas sur des foules »
Selon lui, entre 7 et 15 insurgés s'étaient infiltrés parmi les manifestants. Ils ont jeté des pierres sur les gardes avant de réussir à s'introduire à l'intérieur du complexe.
Le représentant spécial des Nations unies regrette l'attitude de la police. Selon lui, il aurait suffit qu'elle s'interpose entre les manifestants et les bâtiments de l'ONU pour que l'attaque échoue.
Saffan de Mistura a en revanche défendu l'attitude des gardes des Nations unies, dont quatre d'entre eux ont été tués. « Nos gardes n'ont pas tiré sur les manifestants. Les Nations unies ne tirent pas sur des foules, même menaçantes », a-t-il dit.