Avec notre envoyé spécial sur l'île de Yeonpyeong, Stéphane Lagarde
Située à moins à 13 kilomètres des batteries de missiles nord- coréens, l’île de Yeongpyeong s’est vidée de sa population le 23 novembre dernier. Les tirs d’obus de la Corée du Nord ont tués deux soldats et deux civils. De nombreuses maisons ont été endommagées. Les 1 400 résidents de l’île se trouvent aujourd’hui sur le continent.
Accueillis dans le grand sauna du port d’Incheon à 40 kilomètres de Séoul, ils ne veulent pas rentrer dans leur village tant que dureront les manœuvres navales en mer Jaune. Les entraînements conjoints aux marines américaine et sud-coréenne doivent se terminer mercredi. Des manœuvres considérés comme une provocation par Pyongyang.
Dimanche, les hauts parleurs juchés sur les collines de l’île ont à nouveau donné l’alerte. La trentaine d’habitants qui restent ainsi que les 25 fonctionnaires de la mairie et les journalistes ont du se mettre aux abris. La plupart des journalistes étrangers ont alors quitté l’île à l’exception d’un photographe japonais, de la télévision d’état russe, du correspondant du journal espagnol ABC et de l’envoyé spécial de RFI.