Selon les termes du communiqué final, pays riches et pays émergents ont convenu de s'abstenir d'intervenir pour dévaluer leurs devises. Les ministres des Finances et les responsables des banques centrales, réunis à Séoul pour préparer le sommet du G20 les 11 et 12 novembre 2010, rappellent que la reprise économique se poursuit mais de façon fragile et inégale. Et que dans un système financier globalisé, il est nécessaire d'adopter des réponses coordonnées.
On en restera toutefois aux déclarations d'intentions, car aucun objectif chiffré ni aucun calendrier n'a été adopté. Les Allemands et les Chinois, gros exportateurs, n'en voulaient pas.
Au moment ou les Etats-Unis accusent la Chine de maintenir le yuan a un taux artificiellement bas, les récentes interventions de plusieurs banques centrales pour empêcher la hausse de leur monnaie face au dollar ont fait resurgir le spectre d'une spirale de dévaluations « compétitives » et le retour du protectionnisme.
A l'issue des débats, le ministre américain des Finances Timothy Geithner a assuré être en faveur d'un « dollar fort » et a demandé une « appréciation graduelle » des monnaies des pays à fort excédent commercial. Il doit ensuite se rendre dimanche en Chine.