Le déploiement de 300 000 soldats et policiers afghans pour veiller à la sécurité du scrutin n'a pas empêcher les attaques dans tout le pays, dès l'ouverture des bureaux de vote ce matin. Les talibans avaient juré de perturber l'élection.
Enjeu du scrutin : le taux de participation
Il y a eu des morts suite à des tirs de roquettes dans le nord du pays. Dans le sud, ce sont des observateurs qui ont été blessés et le gouverneur de la province de Kandahar a échappé au pire de justesse, lorsqu'une bombe artisanale a explosé au passage de sa voiture. A Kaboul, Kundunz et Jalalabad, des attaques ont été signalées sans faire de victimes.
Bien conscient du danger, les Afghans ne se pressaient pas ce matin pour aller mettre leur bulletin dans l'urne, même si 92% des bureaux de vote sont ouverts. Un des enjeu de l'élection sera donc le taux de participation. Il y a un an, lors de la présidentielle, 30% seulement des électeurs avaient voté. La fraude reste également une préoccupation majeure, c'est ce que confirme aujourd'hui l'ONU à Kaboul. La commission des plaintes électorales a d'ores et déjà enregistré des irrégularités dans au moins deux bureaux de vote de la capitale.