Avec notre correspondant à Kaboul, Luc Mathieu
La plupart des candidats, tout comme les officiels chargés de surveiller le bon déroulement du scrutin, sont persuadés qu'il y aura beaucoup de plaintes dans les jours qui suivront l'élection.
Certains candidats se plaignent déjà de la fermeture annoncée de centaines de bureaux de vote dans leurs provinces. Ils estiment que l'élection ne sera pas représentative.
D'autres soulignent qu'il est très facile de trouver de fausses cartes d'électeurs. Des dizaines de milliers de cartes falsifiées ont été imprimées au Pakistan.
La question de la sécurité
Reste enfin la question de la sécurité. Les talibans ont appelé hier les Afghans à boycotter les élections. Ils leur ont demandé de rejoindre « la résistance contre les envahisseurs étrangers », selon un communiqué diffusé sur leur site internet. Ils ont également prévenu qu'ils lanceront plusieurs actions le jour des élections.
En réaction, près de 250 000 policiers, soldats et employés des services de renseignement afghans seront chargés d'assurer la sécurité le jour du scrutin. Ils seront appuyés par des milliers de soldats de l'OTAN.