L'espoir de retrouver des survivants dans la province de Gansu s'amenuise

Les secouristes fouillent toujours dans la boue à la recherche de rescapés, après le glissement de terrain dans la région de Gansu au nord-ouest de la Chine. Alors qu’on approche le millier de morts, 1 000 autres personnes sont toujours portées disparues. Les chances de retrouver des survivants sont minces.

Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau

Une personne a été sortie en vie des décombres au matin du 9 août 2010. Depuis, le bilan s’alourdit. D’autant plus qu’avec la boue qui atteint un mètre par endroits, les secours progressent très lentement. La moitié de la ville de Zhouqu a été détruite par ces glissements de terrain, et des dizaines de milliers d’habitants dorment désormais sous des tentes, avec le minimum pour vivre.

Selon le ministère de la Santé, les conditions d’hygiène se dégradent et surtout l’eau potable commence à manquer. Un camion-citerne est arrivé le 9 août avec cinq tonnes d’eau. Mais depuis, la tente de la Croix-Rouge locale reste le seul endroit qui distribue encore des bouteilles.

Autre inquiétude majeure : la météo. Une tempête tropicale doit s’abattre sur la province du Gansu d’ici le 11 août. Or, avec les glissements de terrain, une retenue d’eau s’est formée en contrebas de la rivière ; celle qui est sortie de son lit ce week-end. Ingénieurs et militaires tentent donc de sécuriser cette zone, car si la digue rompt, les sinistrés de Zhouqu risquent à nouveau d’être envahis par les eaux.

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