Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau
Les recherches ne s’arrêtent pas la nuit, mais ce sont des corps sans vie que les soldats extraient des gravats. Le Premier ministre, Wen Jiabao, l’a répété : « il faut poursuivre les recherches jusqu’au bout, le moment est crucial ».
Mais la boue, qui s’étend sur 5 kilomètres, complique considérablement la tâche. Les véhicules lourds s’enfoncent. Il faut donc déblayer débris et rochers avec de simples pelles. Et la tâche s’annonce d’autant plus compliqué que de nouvelles pluies torrentielles sont attendues pour demain.
Ingénieurs et géologues essayent donc de sécuriser la rivière, qui est sortie de son lit dans la nuit de samedi à dimanche, aggravant le bilan des glissements de terrain.
L’aide d’urgence est arrivée dans cette zone montagneuse de la province du Gansu, où vivent de nombreux Tibétains. De la nourriture, et de quoi passer la nuit à l’abri pour les 45 000 personnes évacuées.
Le gouvernement a débloqué une aide d’urgence de plus de 55 millions d’euros pour ce qui s’annonce déjà comme la catastrophe la plus meurtrière depuis le début des inondations en Chine, les pires depuis 10 ans.