Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau
Wen Jiabao est venu encourager les 3 000 soldats, médecins et infirmiers, lancés à la recherche d’éventuels survivants : « Il ne faut épargner aucun effort pour sauver les vies humaines », a déclaré le Premier ministre chinois dans la province du Gansu.
Mais la boue, qui atteint un mètre dans certaines rues, gêne la progression des secours. Impossible de circuler en voiture, ni même à pied. L’électricité est également coupée.
Beaucoup d’habitants – dont un tiers d’origine tibétaine dans cette préfecture autonome – sont toujours portés disparus. D’autres restent pris au piège dans leurs appartements. Certains se sont réfugiés sur le toit de leur maison.
La plupart des habitants ont été surpris pendant leur sommeil, la nuit du 7 août, par les premiers glissements de terrain. Des maisons se sont effondrées dans la rivière Bailong qui est alors sortie de son lit vers une heure du matin, charriant de la boue et des rochers. En quelques minutes, la moitié du district de Zhouqu a été submergée.
Les soldats s’attachent aussi à dégager les débris qui encombrent la rivière car de nouvelles pluies torrentielles sont attendues dans la région mardi et mercredi prochain.