Avec notre correspondant à Kaboul, Luc Mathieu
Principale annonce d'Hamid Karzaï : la mise en place d'un calendrier de retrait des forces étrangères. L'armée et la police afghanes auront le contrôle total du territoire d'ici 2014. Le gouvernement afghan espère que ce calendrier facilitera les négociations avec l'insurrection.
Les talibans réclament toujours un départ immédiat des armées étrangères mais d'autres mouvements, comme le Hezb-i-Islami de Gulbuddin Hekmatyar, sont prêts à négocier dès qu'une date de retrait sera fixée. Hamid Karzaï a également appelé au lancement de discussions pour déterminer comment l'Afghanistan pourrait gagner en autonomie.
Le président afghan n'a pas demandé d'argent aux pays donateurs. Mais comme lors de précédentes conférences, il a répété que le gouvernement afghan devait contrôler 50% de la distribution de ces fonds, et non 20% comme aujourd'hui.
Selon lui, si le gouvernement mène les projets de développement, ils auront plus de chances d'être soutenus par la population. En contrepartie, Hamid Karzaï s'est engagé une nouvelle fois à lutter plus efficacement contre la corruption.