A la Une: les défis qui attendent le nouveau président chilien Sebastian Piñera

Trois jours après le triomphe électoral du candidat de la droite chilienne, les journaux nationaux font le point sur les défis qui attendent le nouveau président.

« Le diagnostic est clair », se réjouit le journal La Tercera. « La majorité du pays a voté pour rétablir les bases de la croissance économique. » Le journal rappelle les grands axes du programme du nouveau président : flexibiliser la loi travail et baisser les impôts pour les entreprises. Il ne faudrait pas trop tarder, estime le journal : « certes, il faut maintenir de bonnes relations avec la future opposition, mais le risque, en étant si raisonnable c'est un réformisme excessivement graduel qui pourraient à terme ralentir la reprise. »

Autre son de cloche du côté de La Nación, qui estime lui que ce ne sont pas ses « idées qui ont triomphé », mais bien le fait qu'aujourd'hui, « on ne gagne pas des élections sur un programme ou une idéologie, mais en étant le candidat qui semble le meilleur pour administrer l'État. »

L'éditorialiste de El Mercurio n'en pense pas moins. « Pas de doute, dit-il, sur les capacités de gestion de Sebastian Piñera », mais il conseille au prochain gouvernement de faire preuve de pédagogie. « Les idées ne manquent pas, estime-t-il, mais il faut convaincre, et montrer l'horizon vers lequel tend le Chili. »

Honduras : « un grand dialogue national » convoqué par le président Hernandez

Salvador Nasralla, l'opposant au président réélu Hernandez a déclaré hier mardi 19 décembre que son pays « court le risque de tomber dans une guerre civile » ce qui a fait réagir la presse et le président Juan Orlando Hernandez.

« Dialogue et respect », titre La Prensa dans son éditorial de ce matin, qui rappelle à ses concitoyens qu'il « ne faut pas grand-chose pour allumer un feu, mais qu'il est difficile de prévoir la portée des flammes », et d'insister sur les conséquences économiques néfastes que pourraient avoir la poursuite des violences et des saccages dans la rue. Salvador Nasralla a en tout cas accepté la main tendue de son rival au pouvoir, Juan Orlando Hernandez qui a proposé « un grand dialogue national » pour sortir de la crise politique au Honduras.

12e journaliste tué au Mexique en 2017

Gumaro Perez Aguilando a été assassiné mardi 19 décembre, dans sa ville de Acayucan. Le journaliste avait 34 ans et couvrait pour le quotidien Voz del Sur les affaires policières et donc le crime organisé et les histoires de cartel de drogues. Il participait à une fête de Noël dans l'école primaire de son fils quand deux hommes s'y sont introduits et l'ont abattu devant tous les enfants et leurs parents. Comme souvent, les assassins sont parvenus à s'enfuir et ont disparu dans la nature.

Dans l'État du Veracruz, deux autres journalistes Gabriel Cuco Fonseca et Sergio Landra Rosado sont également portés disparus. Sur 180 pays, Reporters Sans Frontière classe le Mexique à la 147e place des pays les plus dangereux du monde pour les journalistes.

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