Pyongyang au centre de la visite du président sud-coréen à Washington

Donald Trump a reçu pendant deux jours à Washington le président sud-coréen, Moon Jae-in, dont c’était la première visite à l’étranger depuis son élection. La Corée du Nord a occupé une large place dans leurs entretiens.

Avec notre correspondant à WashingtonJean-Louis Pourtet

Donald Trump était curieux de connaître la position du nouveau dirigeant sud-coréen qui est plus disposé que son prédécesseur à un dialogue avec son voisin du nord. Mais les deux présidents partagent la même inquiétude face à la menace nucléaire de Pyongyang. A l’issue de leurs entretiens, Donald Trump a lancé une mise en garde au régime de Kim Jong-un : «  La patience stratégique avec la Corée du Nord a échoué. Honnêtement, la patience est terminée. Nous appelons les autres puissances de la région à se joindre à nous pour appliquer des sanctions. Notre objectif est la paix, la sécurité et la stabilité pour la région ».

Le président américain a déclaré que les Etats-Unis travaillaient étroitement avec la Corée du Sud, le Japon et d’autres partenaires « sur un ensemble de mesures diplomatique, économique et de sécurité ».

Pendant longtemps, Trump a compté sur la Chine pour faire pression sur la Corée du Nord. Espoir déçu. Du coup, il signifie son mécontentement par des moyens détournés, en imposant des sanctions à une banque chinoise ayant des liens avec l’industrie nucléaire nord-coréenne et aussi en autorisant la vente d’armes à Taïwan pour un montant de près d’un milliard et demi de dollars.

Partager :