A la Une: de nouveaux ennuis pour Donald Trump

« Les procureurs du Maryland et de la capitale Washington vont déposer ce lundi une nouvelle plainte contre le président américain », rapporte le Washington Post. Ils reprochent à Donald Trump d'avoir accepté des paiements de gouvernements étrangers via son empire immobilier. Après son arrivée à la Maison Blanche en janvier, le président avait confié le contrôle de la Trump Organization à ses fils. Mais il a conservé toutes ses parts, rappelle le journal. « La nouvelle plainte vise la non-séparation par Monsieur Trump de ses intérêts personnels d'avec ses devoirs présidentiels », explique le procureur du Maryland, Brian Frosh dans les colonnes du Washington Post.

Des nouvelles du parti démocrate

Face aux difficultés grandissantes du président Trump, les démocrates espèrent en tirer les bénéfices lors des élections de mi-mandat qui se tiendront en novembre 2018. Mais pour avoir une chance de remporter la majorité au Congrès, les opposants doivent d'abord régler leurs querelles idéologiques internes, prévient le New York Times. « Les démocrates sont aujourd'hui confrontés à une fracture qui gagne chaque jour en ampleur. D'un côté les militants progressistes, galvanisés par les succès inattendus du sénateur Bernie Sanders en 2016, rêvent de transformer le système de santé, de destituer Donald Trump et d'opérer un tournant à gauche pour le Parti démocrate. De l'autre les dirigeants démocrates ainsi que les candidats - qui se présentent sur des terres conservatrices et dont les campagnes électorales s'annoncent plus que tendues pour arracher des sièges aux candidats républicains - ont une approche bien moins passionnée », constate le quotidien. « Les Démocrates feraient bien de réconcilier rapidement ces deux courants opposés s'ils souhaitent regagner la Chambre des Représentants en 2018 », conclut le New York Times. « Dans une conjoncture politique favorable, une longue bataille sur les orientations stratégiques et idéologiques de la famille démocrate pourrait lui coûter la majorité ».

Recrudescence de l’insécurité en Haïti

En Haïti, les organisations des droits de l'Homme et la Commission épiscopale entre autres s'inquiètent d'une nouvelle vague d'insécurité.

L'agence haïtienne Alterpresse cite les cas d'assassinats, « dont celui d'un policier à Port-au-Prince, le 9 juin, celui d'une jeune femme-médecin, abattue à bord de son véhicule le 5 juin à Delmas, dans la périphérie de la capitale » ainsi que celui d' « une marchande de légumes à Pétionville ». Mais l'insécurité ne touche pas seulement la région de Port-au-Prince, souligne le sociologue Ilionor Louis sur le site d'Alterpresse. « Les paysans sont exposés au vol de bétail, aux viols de jeunes garçons et filles et aux cas de justice populaire », reporte-t-il.

Le sociologue dresse un tableau assez complexe de la situation : il constate qu'il existe « des périodes récurrentes de remontée de l'insécurité, notamment à Port-au-Prince, comme celle des fêtes de fin d'année. Dans les périodes d'effervescence politique, l'insécurité est également utilisée comme arme pour discréditer un régime au pouvoir », fait-il encore savoir. Sans oublier les problèmes logistiques de la police nationale d'Haïti. Les conditions de travail des policiers sont mauvaises, et dans certains territoires nationaux, « la police est totalement absente ».

Dans son éditorial, le quotidien Le National estime aujourd'hui qu'il ne suffit pas d'améliorer l'organisation d'une force répressive nationale.

Pour Gary Victor, « le dysfonctionnement des institutions est principalement dû au délitement des valeurs, celui-ci causé par la précarité à laquelle tout un chacun veut échapper par tous les moyens. Il est de bon ton d'accuser les juges », poursuit Le National. « Certains d'entre eux auraient monnayé la libération de délinquants. Mais ce désordre, ce chaos, il faudra bien qu'on y mette fin. On ne pourra pas faire l'économie d'une cassure certainement douloureuse pour plus d'un, si on veut éviter que la nation ne sombre corps et biens dans les eaux d'une anarchie devenue incontrôlable », conclut le quotidien.

Venezuela : Lopez appelle l’armée à la rébellion

L'opposant emprisonné Leopoldo Lopez a appelé hier les membres des Forces armées bolivariennes à se rebeller contre le président Nicolas Maduro, rapporte le quotidien 2001 « Vous avez le droit et le devoir de vous rebeller devant des ordres qui visent à réprimer le peuple vénézuélien, de vous rebeller pour faire appliquer la Constitution », a lancé Leopoldo Lopez depuis sa cellule dans une vidéo.

Pendant ce temps, la MUD, la coalition de l'opposition vénézuélienne cherche à passer à une nouvelle phase dans son combat contre le gouvernement. A en croire le quotidien El Nacional, l'opposition prépare non seulement une nouvelle journée de mobilisation massive, mais aussi une grève générale.

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