« Une audition spectaculaire », titre le site d’information Politico, qualifiant le témoignage de l’ancien chef du FBI d’acte d’accusation contre Donald Trump. Pour Mother Jones, journal d’investigation en ligne, le principal message envoyé par James Comey à la nation c’est que « le président n’est pas digne de confiance ». Le Boston Globe pose la question qui résume tout : « Trump a-t-il fait obstruction ou pas à la justice ? C’est au Sénat de mener l’enquête et de trouver une réponse », estime le journal. Mais l’audition de Comey a clairement montré que Donald Trump a gravement sali sa présidence. Pour le New York Times, les Américains ont assisté à une confrontation inédite entre « un homme digne qui respecte la loi et incarne l’État de droit et donc le fondement même de la démocratie américaine et un politicien égoïste et vénal qui ne respecte aucun de ces principes ».
James Comey qui a parfaitement tenu deux rôles au cours de cette audition. Comey a livré « la performance de sa vie », écrit le Washington Post lui reconnaissant des talents de comédien. Il a joué à la fois l’agent du FBI intègre qui ne cherche que la vérité et la victime offensée par un président qui a été au-delà de ses prérogatives. A la fin de sa performance, l’ancien chef de la police fédérale adopte un troisième rôle, très inattendu, celui d’un « whistleblower », d’un lanceur d’alerte.
Attention, dit-il en substance, ce président est un menteur et il essaie de corrompre les fonctionnaires en leur demandant d’être loyal à son égard. Il n’y a pas de doute, conclut le Washington Post : en tant que chef du FBI, Comey s’est personnellement engagé en faveur de l’enquête russe. Et aujourd’hui, limogé de son poste, « il continue à sa façon de la faire avancer ».
Temer probablement fixé sur son sort ce vendredi
Autre procédure en cours, c’est au Brésil et cela concerne directement le président Michel Temer. Les sept juges du Tribunal supérieur électoral entament leur quatrième journée de délibération. Ils doivent voter sur le maintien ou non au pouvoir de Michel Temer. Selon O Globo, la décision devrait tomber aujourd’hui. Le rapporteur du dossier Herman Benjamin devrait ouvrir la session du vote. Il s’est déjà prononcé pour l’invalidation du mandat de Michel Temer, accusé d’avoir financé illégalement sa campagne électorale de 2014, campagne menée conjointement avec l’ancienne présidente Dilma Rousseff. D’après Folha de São Paulo, une majorité des juges, 4 sur 7, serait favorable au maintien du président.
Merkel en Argentine
La visite de la chancelière allemande jeudi à Buenos Aires visait à préparer le G20 début juillet en Allemagne et la future présidence de l’Argentine de ce G20. Une visite qui avait aussi comme objectif de renforcer des partenariats dans un monde qui change, estime Clarin. Angela Merkel n’a pas hésité à dresser des éloges au président Mauricio Macri. « Nous sommes impressionnés par l’action de votre gouvernement », ces propos sont à la Une du journal argentin. Et du coup, les autorités argentines se sentent pousser des ailes. « Adoubée par la chancelière, l’Argentine devient l’interlocuteur régional privilégié pour l’Europe », estime La Nacion qui cite un proche du président argentin visiblement aux anges : « Nous n’en espérions pas tant ».
Un vaccin cubain testé aux États-Unis
Il pourrait soulager les malades atteints d’un cancer de poumon. Ce vaccin est actuellement testé dans une clinique à Buffalo, dans l’État de New York. Et selon le Miami Herald les premiers résultats sont prometteurs. Le vaccin pourrait transformer le cancer en une maladie chronique, écrit le journal. C’est en tout cas la première fois qu’un médicament cubain est testé sur des patients américains. Ce vaccin est déjà utilisé dans d’autres pays comme la Colombie ou le Pérou comme traitement contre le cancer de poumon.