A la Une: un juge conservateur à la Cour suprême

La désignation de Neil Gorsuch à la Cour Suprême fait la Une de la presse. D’après Politico, il s’agit de l’un des juristes conservateurs les plus importants dans le pays. S’il est confirmé par le Sénat, il contribuera logiquement à faire pencher la Cour Suprême vers une direction plus conservatrice, écrit Politico. Mais d’après le Washington Post, il est trop tôt pour savoir comment Neil Gorsuch abordera les questions de société car en tant que juge de la cour d'appel fédérale de Denver, il ne s’est jamais prononcé sur des sujets délicats tel que le mariage homosexuel ou l’avortement.

Beaucoup de journaux se moquaient de la cérémonie de nomination. Une cérémonie digne d’une émission de téléréalité, écrit le site de CNN ou encore le New York Times. Décidément, Donald Trump a du mal à sortir de la peau de l’animateur de The Apprentice, son ancienne émission de téléréalité, estime le journal. D’abord, l’heure de l’annonce : le président a présenté son choix à 20h pile, l’heure de la plus grande écoute (prime time) qui est aussi celle à laquelle The Apprentice était diffusé. Et puis il parait que Donald Trump a fait monter le suspense jusqu’au bout, poursuit le New York Times, car il aurait réuni les deux finalistes pour le poste du juge à Washington, « comme dans un concours de talents ». Quant à l’heureux élu, il présente une qualité qui n’existe pas dans l’entourage de Donald Trump, à savoir la modestie, renchérit le New York Times. Neil Gorsuch a reconnu ne pas être une personne parfaite, tout en se disant « touché » par sa désignation. « Etre touché », c’est en effet une expression qui ne figure pas dans le vocabulaire de Donald Trump, conclut le journal.

Des diplomates entrent en résistance contre leur nouveau président

Selon le New York Times, ils sont un millier de diplomates et de hauts fonctionnaires du département d’Etat à avoir critiqué le décret anti-immigration de Donald Trump. Un décret qui contrairement à ce que prétend le président, ne rendra pas les Etats-Unis plus sûrs, affirment ces diplomates « dissidents » dans un mémorandum diffusé sur un canal interne du ministère, un moyen utilisé pour exprimer des critiques par rapport à la politique étrangère conduite par les Etats-Unis. 

La dernière marche des FARC

En Colombie, les quelque 6 000 guérilléros ont entrepris leur « dernière marche » pour rejoindre comme prévu le 31 janvier les zones de rassemblement. Même si les installations et les vivres ne sont pas prêts dans de nombreuses zones, les guérilléros devraient achever ce mercredi leur longue marche pour atteindre les 26 zones où ils prépareront leur désarmement et leur retour à la vie civile, indiqueEl Tiempo.
Mais les défis seront nombreux, prévient Semana, car les autorités devront éviter que des groupes armés illégaux comme le Clan del Golfo qui contrôle les mines illégales et le trafic de drogue n’investissent les espaces laissés vacants par les FARC. Un groupe armé de fusils disant appartenir à l’ELN, l’autre guérilla, a déjà fait irruption dans le Cauca, et a averti la population de nouvelles règles du jeu, alors que les habitants s’étaient habitués à une période plus pacifique avec le processus de paix. 
C’est en fait l’expansion du Clan del Golfo qui inquiète les autorités dans de nombreuses régions du pays. Selon le procureur général, les membres de ce groupe prennent le contrôle des zones laissées par les FARC et recrutent même les dissidents de la guérilla en leur proposant parfois des salaires mensuels de 580 euros, très élevé dans ces régions.

Une série de télévision sur l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez interdite au…Venezuela

C’est à lire dans le journal El Nacional. Les autorités vénézuéliennes n’ont visiblement pas goûté l’adaptation libre de la vie du « comandante », c’est d’ailleurs le nom de la série créée par un ancien ministre vénézuélien et Sony pictures. Les chaînes qui diffuseront cette « télénovela » politique seront punies, a annoncé le gouvernement. Pourquoi cette décision ? Eh bien parce qu’il est interdit de parler « mal du défunt Hugo Chavez », selon le gouvernement. Pire, cette série est « une insulte à la mémoire du comandante », a fait savoir la Commission nationale des télécommunications.
 

D’après le journal colombien El Tiempo, les autorités ont déjà préparé la riposte, sous forme d’une série de documentaires sur l’ancien président qui sera diffusée sur les chaînes publiques, intitulée « Chavez de verdad », « Le vrai Chavez ».

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