A la Une: le Vatican se pose en médiateur au Venezuela

Au Venezuela, le gouvernement et l’opposition ont entamé un dialogue. C’est ce qu’a annoncé le Vatican. Hier, lundi 24 octobre, le président Nicolas Maduro a été reçu par le pape à Rome. Et l’émissaire du pape François a annoncé qu’une première réunion pour un dialogue national entre les deux parties aurait lieu le 30 octobre. La rencontre surprise entre le pape et le président vénézuélien qui fait la Une de nombreux journaux latino-américains. « La table de dialogue est prête », titre Ultimas Noticias, un quotidien vénézuélien proche du pouvoir. « Le président Nicolas Maduro appelle le peuple vénézuélien à appuyer l’initiative », poursuit le journal.

« Le Vatican initie la médiation de crise », peut-on lire en Une du quotidien chilien El Mercurio. Une initiative qui tombe à pic, selon journal, car « la crise politique a atteint son sommet avec la suspension du processus de référendum révocatoire ». Le journal constate que l’opposition semble pour l’instant nier ce début de dialogue. Selon l’ancien candidat à la présidence Henrique Capriles et le parti d’opposition Volontad Popular, « les conditions pour des pourparlers ne sont pas encore réunies »

Un avis partagé par la presse proche de l’opposition. El Nacional appelle le peuple vénézuélien à la « rébellion ». « Il n’y a pas d’autre solution que d’ignorer le régime », estime le journal. « Il n’y a pas d’autre alternative que de protester partout où c’est possible. Car le Venezuela, conclut El Nacional, « vit sous une dictature qui a fait tomber tous ses masques ». D’après le New York Times, le gouvernement est en train de resserrer l’étau, mais au risque de sanctions internationales et d’une explosion sociale. Quant à l’opposition, elle se trouve à la croisée des chemins : soit descendre dans la rue, soit essayer de monter une coalition politique (y compris avec les déçus du parti chaviste) et se battre pour que le référendum révocatoire ait lieu.

La sénatrice Elizabeth Warren monte dans le ring

« Écoute ça, Donald : Les sales femmes sont dures ! Les sales femmes sont intelligentes. Et les sales femmes votent ! »La sénatrice démocrate Elizabeth Warren s’en est vivement prise à Donald Trump lors d’un meeting avec Hillary Clinton hier lundi 24 octobre dans le New Hampshire. Il y a quelques jours, le candidat républicain avait qualifié sa rivale de « nasty woman ». Et Warren de poursuivre : « Et le 8 novembre, nous, les « sales » femmes allons marcher sur nos « sales » pieds pour mettre notre « sale » bulletin de vote et cela afin nous débarrasser de vous pour toujours ! »

La presse relaye largement ce discours. Hillary Clinton poursuit sa stratégie déjà bien rodée : « attaquer son rival Donald Trump sur son manque de respect à l’égard des femmes et le décrire comme misogyne », écrit le Washington Post. Le journal qualifie le discours de la sénatrice Elizabeth Warren comme « le plus fort » de tous les discours tenus ce lundi. Selon Politico, le soutien d’Elizabeth Warren, connue pour ses positions très à gauche au sein du parti démocrate, pourrait être de courte durée. Si Hillary Clinton est élue, la sénatrice progressiste n’hésitera pas à faire pression sur elle pour faire pencher la politique de la nouvelle présidente plus à gauche.

Petrobras : la justice brésilienne compte sur des « délateurs »

Au Brésil, plus de 50 personnes soupçonnées de corruption dans le scandale Petrobras ont décidé de collaborer avec la justice (en échange d’une remise de peine selon le régime de « delação premiada » NDLR).  C’est une information exclusive du journal O Globo.

Parmi ces « délateurs » passés aux aveux se trouve l’ancien dirigeant de l’entreprise de BTP Odebrecht. La justice compte beaucoup sur les informations obtenues grâce à ces collaborations pour faire avancer l’enquête, selon O Globo

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