Le Parlement du Venezuela, dominé par l'opposition, a accusé dimanche 23 octobre 2016 les autorités gouvernementales d'avoir perpétré « un coup d'Etat » après la suspension du processus de référendum révocatoire contre le président Nicolas Maduro. Les députés de l’opposition, au cours d'une séance houleuse de quatre heures, suspendue pendant 45 minutes à la suite de l'irruption dans l'hémicycle de partisans de Nicolas Maduro, ont appelé les citoyens vénézuéliens à défendre la démocratie. Pour le journal d’opposition Tal Cual, le Venezuela « ce n’est pas une démocratie, c’est une dictature ».Un avis que le site de la chaîne de télévision pro-gouvernementale Telesur ne partage pas. Bien au contraire. On peut y lire le discours d’un député chaviste du PSUV qui rappelle le « passé anti-démocratique de l’opposition au Venezuela ».
En Une d’El Nacional, c’est un autre son de cloche : « Le parlement appelle à la rébellion du peuple », titre le quotidien en saluant la décision de ces milliers de femmes qui sont descendues dans la rue, samedi dernier, pour protester contre le président Nicolas Maduro. Elles ne seront jamais vaincues, « jamas seran vencidas », titre El Nacional.
Clinton délaisse Trump et se concentre sur le Sénat
La candidate démocrate à la présidence, Hillary Clinton, mène une campagne tout azimut. Une campagne que le New York Times qualifie de plus en plus « agressive ». L’objectif est de consolider l’avance d’Hillary Clinton sur son rival Donald Trump. En fait, « la candidate ne cherche plus, une simple victoire à la présidentielle », selon le New York Times. Elle demande aux électeurs de lui donner une grande marge de manœuvre au Congrès en punissant les parlementaires républicains qui soutiennent Donald Trump. »A en croire le site d’information Politico, « Clinton a décidé aussi de ne plus répondre aux attaques de son rival ». Elle se concentre à présent sur les élections au Sénat et espère que Donald Trump - par ses frasques- continuera à faire parler de lui.
La bataille du CETA vu du Canada
Alors que la Wallonie refuse de donner son feu vert à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, « la pression s’accentue sur la Belgique », titre La presse. Le journal canadien cite la ministre canadienne du Commerce international, Chrystia Freeland, qui reproche aux Européens leur incapacité à ratifier l’accord. « Le Canada a raison d’être en colère contre l’Union européenne », estime pour sa part The Globe And Mail. Le Ceta est suspendu au vote de la Wallonie, une région dont peu de Canadiens ont entendu parler jusqu’à présent. En tout cas une chose est sûre, d’après le journal canadien : « Si les négociations échouaient, ce serait un coup dur pour l’Union européenne, car cela remettrait en cause la capacité de l’Union de se relever après le Brexit et de relancer un projet fédérateur ».
Haïti : Matthew relance le débat sur l’environnement
Que proposent les candidats à la présidence en matière d’environnement, c’est le sujet de l’éditorial du National. Selon le quotidien, c’est un secteur systématiquement négligé par les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir. Le journal souligne que, « jamais la problématique de l’environnement, dans le contexte post-Matthew, n’aura été le point focal où sont attendus les candidats à la présidence ». Mais très peu de candidats affichent un programme en faveur de l’environnement. Pour la plateforme Pitit Dessalines et son leader Moïse Jean Charles, il y a trois priorités, constate Le National : « la reprise du contrôle intégral du territoire national ; le développement de la cohésion sociale et dynamisation de l’économie. »
De son côté, pour le parti haïtien Tèt Kale (PHTK) la solution passe nécessairement par une politique « d’aménagement du territoire ». Son porte-parole Guichard Doré estime que si « Jovenel Moïse est élu, certaines zones seraient déclarées d’utilité publique, d’autres réservées à l’industrie ou à l’agriculture. » Le National précise avoir contacté « d’autres candidats à la présidence sur la problématique de l’environnement », qui jusqu'ici sont restés silencieux. La campagne électorale sera officiellement relancée à partir du 7 novembre prochain. Les élections sont prévues le 20 novembre prochain.