Du 26 au 28 octobre, l'opposition doit réunir 4 millions de signatures, soit 20% de l'électorat vénézuélien, afin de lancer définitivement le référendum révocatoire contre Nicolas Maduro.
Le Conseil national électoral a d'annoncé les modalités pour cette avant-dernière étape. Paula Vasquez est chargée de recherches au CNRS : « Il y a tellement de contraintes institutionnelles et techniques. Par exemple, il faut mobiliser les 20% de l'électorat de chaque Etat et non pas de l'électorat national. C'est un nouveau dispositif, ce sont des contraintes techniques nouvelles ».
Autre annonce faite par les autorités électorales: près de 5 400 machines pour collecter les signatures seront installées à travers le Venezuela. L'opposition en avait demandé 19 500. Et enfin ces machines seront accessibles seulement sept heures par jour, de 8h à midi et de 13h à 16h.
L'unité de l'hétéroclite opposition tiendra-t-elle face au défi de réunir 4 millions de signatures dans de telles conditions ? « Le gouvernement sait très bien qu'il y a différentes postures. Certains diront qu'il faut garder toujours l'espoir d'une voie constitutionnelle. Et d'autres appellent à la désobéissance civile sans que l'on sache très bien ce que cela veut dire. Et là on a joué vraiment la démobilisation par la division », précise Paula Vasquez.
L'opposition a annoncé qu'elle dévoilera « un plan de lutte » dans les prochains jours.