L’objectif du président est double, d’après le Philadelphia Inquirer : « Vanter les qualités de son ancienne secrétaire d’Etat et qualifier le candidat républicain Donald Trump d’inapte à assumer la présidence ». Parmi les propos critiques et moqueurs à l’égard du milliardaire, le journal a retenu entre autres celui-ci : « Donald Trump a passé toute sa vie à rester loin des travailleurs. Et maintenant il se présente comme le champion des travailleurs ? Est-ce qu’il vous a laissé entrer sur son terrain de golf ? ».
L’un des défis du président c’est d’essayer de séduire les jeunes électeurs, surtout ceux qui ne sont pas encore allés voter. Barack Obama sait qu’il doit à ces jeunes « first voters », souvent issus de minorités, le fait d’avoir été élu président, rappelle le New York Times. A présent, il tente de les convaincre de s’exprimer en faveur d’Hillary Clinton. Conscient de la difficulté de cette tâche, il a lancé à la foule de sympathisants réunis à Philadelphie : « C’est vrai que nous préférons ce qui est nouveau et ce qui brille. Et nous considérons comme acquis ce qui est et stable et authentique - exactement comme Hillary Clinton ».
Donald Trump, un danger pour la sécurité nationale ?
C’est le magazine Newsweek qui fait le « buzz », ce mercredi 14 septembre 2016. L’hebdomadaire publie un dossier sur le milliardaire, un article qui « changera le débat sur Donald Trump ».D’après Newsweek, l’empire de Trump entretient des liens avec des financiers, des hommes politiques et même des criminels à travers le monde. Et l’hebdomadaire de s’interroger : « Si Donald Trump est élu, lui et sa famille couperont-ils les liens avec leurs business ? » Dans le cas contraire, « Les affaires internationales de son empire pourraient mettre à mal la sécurité nationale des Etats-Unis », estime Newsweek.
Les FARC se préparent pour leur 10e conférence
En Colombie, les guérilleros des FARC commencent à se rassembler pour leur 10e conférence afin d’expliquer les accords de paix à leurs troupes.Les médias colombiens publient des images de l’avion qui s’envole de La Havane avec la délégation des FARC dont le chef Timoleon Jimenez, alias Timochenko, après quatre années de négociations. Selon El Tiempo, Timochenko est déjà arrivé dans les plaines du Yari, dans la région de San Vicente del Caguán où se déroulera la 10e conférence des FARC du 17 au 23 septembre. Des vidéos montrent une partie des 200 délégués des différents blocs des FARC arrivant à bord d’hélicoptères siglés CICR, Comité international de la Croix-Rouge, qui a facilité leur transfert. C’est la première fois en 52 ans qu’un tel rassemblement peut se tenir avec l’aval du gouvernement, en présence de la presse nationale et étrangère, insiste El Tiempo.
Mais alors que la Colombie s’achemine vers la paix avec les FARC, le pays enregistre un regain de violence : depuis que la paix a été signée à La Havane fin août, 13 leaders communautaires et défenseurs des droits de l’homme ont été assassinés, s’inquiète Semana. 51 depuis le début de l’année selon l’ONG « Somos defensores », « Nous sommes défenseurs ». « En plus de faire taire les fusils des Farc, le gouvernement aura l'immense défi de faire la même chose avec ceux qui tentent d'intimider les dirigeants sociaux », conclut Semana.
Le Venezuela menacé d’être suspendu du Mercosur
Les pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) ont décidé d'assumer conjointement la présidence de l'organisation et de ne pas l'accorder au Venezuela. C’est à lire dans la Folha de Sao Paulo. Caracas devait prendre la présidence tournante en juillet mais risque d’être définitivement exclu s’il ne respecte pas les règles de l’organisation, notamment dans le domaine des droits de l’homme.
Pour le Brésil en tout cas, le Venezuela n’est pas un pays « démocratique ». Visiblement mal à l’aise avec cette formule, l’Uruguay -qui s’est abstenu lors du vote sur le Venezuela- qualifie le pays de « démocratie autoritaire ». Des propos complètement « contradictoires », s’étonne la Folha de Sao Paulo. Le journal uruguayen El Observador pour sa part regrette que Montevideo ait cédé à la pression des autres membres du Mercosur et voté en faveur de l’ultimatum.