Campagne présidentielle: Clinton et Trump défendent leurs plans pour la sécurité

Les deux candidats américains à la présidentielle, Hillary Clinton et Donald Trump ont répondu séparément mercredi soir aux questions de vétérans sur un plateau de télévision. La sécurité des Etats-Unis apparaît dans toutes les études comme l'une des plus fortes préoccupations des électeurs, dans un pays qui reste en guerre depuis quinze ans. L'exercice était révélateur de la personnalité des deux prétendants à la Maison Blanche.

Avec notre correspondante à Washington,  Anne-Marie Capomaccio

Hillary Clinton sur la défensive, Donald Trump en attaque. C'est l'impression qui reste, après cet exercice télévisé devant un parterre de militaires. La candidate démocrate a occupé des fonctions officielles depuis 25 ans. Elle a dû répondre de ses décisions. Une difficulté que son adversaire n'a pas eu à surmonter.

Donald Trump a promis une amélioration de la situation des vétérans, une Amérique plus forte - son slogan - et une défaite des terroristes de l'organisation Etat islamique, sans donner de détails pour autant. « J'ai un plan… Si je gagne, je ne vais pas vous appeler et vous dire ce que nous avons dans ce plan ! Ça, c'est ce que fait Obama », a-t-il ironisé.

Clinton en retrait, Trump à l'offensive

Hillary Clinton, toujours prudente, a refusé de faire des promesses, sauf en ce qui concerne la guerre en Irak et en Syrie. « Nous n'aurons plus jamais de troupes au sol en Irak et il n'y aura pas de troupes au sol en Syrie. Nous allons battre le groue Etat islamique sans engager de troupes au sol », a-t-elle assuré.

Les deux candidats, très clairement, se disputent le soutien des militaires et de leurs familles. Une population dont l'approbation est essentielle pour gagner la présidentielle.

Donald Trump, qui semblait mercredi soir plus à l'aise qu'Hillary Clinton, a peut-être fait une erreur. Il a raconté sa première réunion « Secret défense », une tradition pour les candidats. Le milliardaire s'est dit persuadé que les hauts gradés qui l'ont mis au courant des dossiers en cours étaient « malheureux de ne pas être écoutés par la Maison Blanche ». Pas sûr que le Pentagone apprécie l'anecdote.

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