A la Une: rentrée politique pour les deux candidats à la Maison Blanche

Hillary Clinton et Donald Trump étaient tous deux dans l’Ohio hier. Un Etat crucial pour envisager une victoire en novembre prochain puisque jusqu’à présent, tous les présidents élus ont toujours remportés cet Etat. Et un Etat également durement touché par la crise, précise le New York Times. Lundi 5 septembre, premier lundi du mois, c’était le « Labor Day » aux Etats-Unis, la fête du Travail, à ne pas confondre avec la fête des travailleurs du 1er-Mai. Une journée fériée qui a marqué donc la rentrée pour les candidats démocrate et républicain à la présidentielle. Peu de choses à retenir de ces déplacements, selon le quotidien, qui met tout de même en avant un changement dans la campagne d’Hillary Clinton. La candidate démocrate emmène désormais les journalistes qui suivent sa campagne dans son avion, comme le veut la tradition aux Etats-Unis. Ce qu’elle se refusait de faire jusqu’à présent et qui confirmaient sa distance avec la presse, un fait régulièrement reproché à l’ancienne sénatrice de New York.

Une nouvelle polémique prend de court l’équipe de campagne de Donald Trump

Il s’agit des révélations sur une contribution financière de 25 000 dollars pour un groupe politique relié à Pam Bondi réalisée en 2013, précise le Washington Post. Pam Bondi qui était alors procureur général de l’Etat de Floride et qui envisageait des poursuites contre le magnat de l’immobilier pour fraude dans l’affaire de l’Université Trump. Des poursuites qui n’ont finalement jamais vu le jour. Hier ni Donald Trump, ni ses conseillers n’ont souhaité répondre aux questions des journalistes sur cette nouvelle affaire qui fait les gros titres de la presse ce matin.

Le Premier ministre français Manuel Valls répond à un article du New York Times

Vendredi dernier, le quotidien new yorkais publiait un article avec des témoignages de musulmanes françaises se disant victimes de discriminations voire de « persécutions ». Un article qui « donne une image insupportable, car fausse, de la France », écrit Manuel Valls dans une tribune publiée sur le site du Huffington Post et repris par le quotidien newyorkais ce matin. L’article de vendredi dernier faisait suite à la polémique en France concernant le burkini. Le Premier ministre français, qui avait soutenu l'interdiction du burkini estime toujours que ce maillot est une « provocation » et ce malgré la décision du Conseil d’Etat qui a invalidé les arrêtés municipaux interdisant le port du burkini.

L’arrestation au Venezuela du directeur du journal régional Reporte Confidencial pourrait se transformer en incident diplomatique.

Braulio Jatar a été arrêté vendredi dernier et depuis dimanche, il est mis en examen pour blanchiment d’argent selon la justice vénézuélienne, nous rappelle ce matin El Nacional. Mais selon le syndicat national des travailleurs et de nombreux journalistes, il a été arrêté en réalité pour la couverture des manifestations de l’opposition ces derniers mois. Il se trouve que Braulio Jatar est un citoyen vénézuélo-chilien. Et le ministre chilien des Affaires étrangères a donc manifesté l’inquiétude de son gouvernement aux autorités vénézuéliennes. Le secrétaire général de l’OEA, l’organisation des Etats d’Amérique, a également fait part de son inquiétude. Le Chili, tout comme l’OEA ont annoncé entamer des démarches pour obtenir la libération de Braulio Jatar.

Le président colombien Juan Manuel Santos évoque le référendum sur l’accord avec les Farc et la suite de sa carrière politique

Une interview accordée à l’AFP, mais reprises ce matin par toute la presse continentale. Dans les pages d’El Espectador, Juan Manuel Santos se dit confiant quant au résultat du référendum qui se tiendra le 2 octobre prochain. « Les Colombiens commencent à voir ce qui s’est réellement négociée et en voyant le résultat ils se disent "j’achète" et ce malgré la désinformation de certains responsables et médias durant ces quatre dernières années » peut-on notamment lire. Le président colombien ne craint pas un effet « Brexit », c’est-à-dire un refus de l’accord de paix. Sa volonté d’organiser ce référendum, qui n’était pas obligatoire précise-t-il, démontre à quel point il est confiant. Il laisse même entendre ne pas avoir envisagé de « Plan B » en cas de refus.

Dans le quotidien argentin Clarin, le président colombien annonce la fin de sa carrière politique à la fin de ce second mandat. Il déclare n’avoir « aucune ambition internationale » lorsqu’on lui parle notamment de travailler pour les Nations Unies. Et à la question : « avez-vous mené ce processus pour obtenir le prix Nobel de la paix ? », Juan Manuel Santos est catégorique : en aucun cas. Son unique ambition est de permettre « la réconciliation entre Colombiens ». Juan Manuel Santos précise d’ailleurs que ce processus de paix engagé en 2012 a eu « un coût politique colossal ». Après son retrait politique, le président colombien estime qu’il pourrait devenir « un bon professeur » ou qu’il pourrait « se dédier à l’écriture et à se reposer ».

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