Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Certains détails contenus dans les notes d’enquête du FBI ne sont guère flatteurs pour quelqu’un qui prétend à diriger une superpuissance. Le patron de la police fédérale, James Comey, lui avait reproché son « extrême négligence » dans la gestion de ses courriels. Il était indulgent. Lors de son interrogatoire, selon les notes rendues publiques, Hillary Clinton a dit qu’elle « faisait confiance » à ses collaborateurs pour ne pas lui envoyer dedocuments classifiés par email. Elle a reconnu ne pas savoir que l’annotation « C » précédant certains messages voulait dire « confidentiel ». Elle a aussi dit qu’elle n’avait reçu aucune instruction quand elle a quitté ses fonctions de secrétaire d’Etat sur l’archivage et la protection de ses données.
Trump a immédiatement réagi dénonçant « ses terrible erreurs de jugement et sa malhonnêteté », alors que le président de la Chambre Paul Ryan critiquait « sa gestion imprudente et dangereuse de données classées secret ».
Le camp Clinton déclare que les notes du FBI montrent bien que la candidate n’a rien fait d’illégal. Il n’empêche que sa cote est en baisse depuis deux semaines, et que Donald Trump est en train de réduire l’écart.