A la Une : l'affront de Ted Cruz contre son ex-rival Donald Trump

Le sénateur ultra-conservateur du Texas, Ted Cruz, a défié son ex-rival Donald Trump dans la course à l'investiture républicaine. « La convention républicaine du chaos » titre le Washington Post. Ted Cruz s'est fait huer pendant son discours, après avoir appelé les républicains à voter « selon leur conscience ».

« Comment les organisateurs ont-ils pu le laisser s'exprimer sans avoir la garantie qu'il allait appeler à voter pour Donald Trump ? », se demande le quotidien américain.
En même temps, comme le rappelle, le Washington Post, l'affront de Cruz n'a rien d'une surprise. Tout au long de sa campagne, Donald Trump s'en est pris à son rival, en l'appelant plusieurs fois « Ted le menteur » ou en affirmant que son père était impliqué dans l'assassinat de John Kennedy.

Le discours de Mike Pence, très bien perçu par l’assemblée de délégués républicains.

Hier, le gouverneur de l’Indiana a formellement accepté l'investiture républicaine à la vice-présidence, pour l'élection de novembre. Le New York Times dresse aujourd'hui le portrait de ce conservateur, moins connu que Donald Trump. Avec ce titre, qui résume en une phrase son profil atypique : « Le voyage de Mike Pence : d’un démocrate catholique à un républicain évangélique »
C’est le seul de ses six frères et sœurs à ne plus faire partie de l’Eglise catholique. Il se revendique désormais de l’évangélisme, un mouvement du christianisme.
Mike Pence est d’origine irlandaise, sa grand-mère maternelle est arrivée aux Etats-Unis en 1923. Un point commun avec le président John Kennedy, que la famille Pence adulait. Selon le journal américain, il vote pour le président démocrate Jimmy Carter, avant de rapidement se tourner vers Ronald Reagan, et le parti républicain, dans les années 80. Avec ce farouche opposant à l'avortement et au mariage homosexuel, Donald Trump espère ainsi rassurer l'aile conservatrice du pays.

En Colombie, les journaux reviennent sur le discours du président Santos, prononcé lors de la fête nationale.

« La paix est la victoire », titre en grosses lettres le quotidien colombien El Espectador.  Il s’agit en fait d’un extrait du discours du président Juan Manuel Santos, face au Congrès, centré sur le thème de la paix.
« Ça pourrait être la dernière commémoration du 20 juillet dans un pays en guerre », a-t-il affirmé lors de la journée de l’indépendance nationale, en appelant à l’unité du pays pour mettre fin à 5 décennies de guerre.
El Espectador souligne que, sans surprise, le président colombien en a profité pour demander aux parlementaires le soutien au référendum. La Colombie va en effet organiser un plébiscite pour ratifier l’accord de paix final, entre l’Etat et les Farc, les forces armées révolutionnaires de Colombie.
Le journal El Tiempo relate de son côté un « fait inédit » : les partisans de Santos et du dialogue de paix étaient majoritaires au sein du Congrès avec des pancartes de soutien au OUI au référendum. Ils cachaient les uribistes, les alliés d’Alvaro Uribe, l’ancien président colombien, fervent opposant aux négociations de paix. Juan Manuel Santos a été ovationné plusieurs fois en concluant : « De tout cœur,  je vous invite à dire adieu à la guerre et oui à la paix ».

Enfin, au Mexique, la réforme de l'Éducation fait polémique.

C'est une mesure phare du président mexicain, Enrique Peña Nieto, qui doit refondre le système éducatif de la primaire jusqu'au bac. D'après La Jornada, le nouveau modèle éducatif présenté hier entrera en vigueur à partir de la rentrée scolaire 2018. Il prévoit notamment des examens réguliers pour les professeurs ou des cours d'anglais pour les élèves dès leur plus jeune âge. Le principal syndicat des enseignants approuve cette réforme, mais elle est contestée par la CNTE, la Coordination nationale des travailleurs de l'éducation, qui compte environ 100 000 professeurs. Depuis bientôt un mois, la CNTE manifeste en bloquant des routes. Une manifestation qui a mal tourné hier.

Le journal mexicain rapporte que 200 personnes cagoulées ont attaqué des professeurs avec des armes à feu pour les déloger. Les agresseurs ont détruit leurs installations à coups de machette, entourés des forces de l'ordre qui n'ont rien fait pour les en empêcher, selon La Jornada. Deux personnes ont été blessées par balle lors de cette altercation. Le blocage des routes, lui, a déjà repris.

Partager :