Après tant de peines et d'obstacles, le milliardaire Donald Trump est officiellement nominé comme candidat républicain à l’élection présidentielle...
« L'outsider a gagné », clame USA Today... « Trump capture la nomination », titre le Washington Post. Le quotidien de référence raconte comment cette convention, qui avait commencé dans un désordre inédit a réussi à trouver une certaine unité, le temps de l'annonce de la victoire du milliardaire par son fils, Donald Trump Jr, sur un « We Love You Dad. » « Nous t'aimons papa ». Unité dans l'opposition, cependant, analyse le Washington post. Opposition forcenée à Hilary Clinton. Les élus républicains ont eu beau monter sur scène pour détailler les lois qu'ils aimeraient adopter si Mr Trump était élu, afin de montrer que les républicains sont un parti d'adultes, les délégués de la convention, eux, ne voulaient entendre qu'une chose : « mettez Clinton en prison ! » De la viande rouge, voilà ce qu'ils voulaient, s'inquiète le Washington Post.
La division est perceptible dans les rangs des délégués
Le Washington post dresse le portrait de Jessica Fernandez, déléguée de Floride, âgée de 31 ans. Elle a soutenu le candidat d'origine cubaine Mark Rubio et espéré vivre une convention brassant les générations et respectant le multiculturalisme. Mais elle a terminé au sein d'une foule de personnes blanches et âgées. « Regardez-moi, confie-t-elle dans le quotidien. J'ai l'air d'une licorne ».
A travers elle, on comprend à quel point le discours républicain s'est durci : alors que les tensions avec la communauté noire s'intensifient aux Etats-Unis, cette déléguée hispanique déplore qu'il n'y ait pas eu de discussions sur la manière de se rapprocher de ces minorités. « Ce n'est pas le parti empli de compassion dont elle rêvait », conclut le journaliste. Et cela s'avère être une stratégie périlleuse, car les républicains sont en train de s'aliéner les électeurs noirs et hispaniques.
Au Brésil, les autorités redoublent d'efforts à la veille des Jeux olympiques de Rio, afin de préparer le pays à tout risque d'attentat.
Les autorités brésiliennes vont en effet réunir, la semaine prochaine, des agents du renseignement de cent pays, révèle le quotidien O Globo. Le Brésil, qui n'a jamais connu d'attentat sérieux sur son sol, s'inquiète suite à l'attaque au camion à Nice et à celle dans un train allemand. Brasilia a déjà prévu de restreindre encore davantage la circulation et le stationnement. On parle également de l'utilisation de chars ou d'avions de chasse pour survoler Rio, du brouillage des signaux mobiles dans certains cas pour empêcher le déclenchement de bombes à distance, mais la préoccupation demeure, conclut O Globo, car demain un terroriste « pourra utiliser un bout de bois pour commettre son crime ». « La liste d'instruments que l'on peut utiliser est inépuisable », prévient le journal.
Ce renforcement progressif des mesures de sécurité pourrait d'ailleurs créer le rejet des Brésiliens, craint La Folha de Sao Paulo. Le quotidien vient en effet de réaliser un sondage qui révèle que 63% des habitants estiment que les Jeux olympiques représentent plus une source d'ennuis que d'avantages. Une désapprobation qui ne s'élevait qu'à 38%, il y a trois ans. « Il faut protéger les Jeux », affirme le journal dans son éditorial, et éviter qu'ils deviennent un « fardeau pour le pays ».
Au Guatemala, les journaux détaillent la mutinerie sanglante qui s'est déroulée lundi et qui a couté la vie à 14 personnes, dont un détenu célèbre.
C'est une vraie bataille rangée qui a eu lieu lundi dans la prison de Pavon, située à 17 km de la capitale, et qui a commencé par une attaque à la grenade à fragmentation contre les gardes. 13 détenus et une visiteuse sont morts, dont quatre décapités. Parmi eux, Byron Lima, un ancien militaire qui purgeait une peine de 20 ans de prison pour l'assassinat d'un prêtre, auteur d'un rapport sur les violations des droits de l'homme commises par l'armée pendant la guerre de 30 ans qui a secoué le Guatemala. « Byron Lima a été abattu de 7 balles, dont 5 dans la tête », rapporte le quotidien Prensa Libre, qui explique que, selon les autorités, l'assassinat de l'ancien militaire a été commandité par le chef d'un gang rival de narcotrafiquants. Ceci, afin de contrôler la prison. Ce criminel, que l'on surnomme El Taquero, n'en est clairement pas à son premier forfait : il a été condamné à 820 années de détention pour le meurtre de 16 personnes.