A la Une: Trump va annoncer le nom de son colistier

Le New York Times décrit les dernières rencontres que Donald Trump a organisées à Indianapolis avec les trois principaux prétendants au poste. Le gouverneur de l’Indiana, Mike Pence, celui du New Jersey Chris Christie et le sénateur de l’Alabama Jeff Sessions. Le journal rappelle que le candidat républicain chercherait un vice-président qui connaît bien les rouages des institutions de Washington, pour compenser sa propre ignorance. Beaucoup donnent Mike Pence gagnant, mais le New York Times indique que Sheldon Adelson, le milliardaire propriétaire de casinos et l’un des principaux donateurs de sa campagne, serait favorable à un quatrième candidat, l’ancien président de la Chambre basse Newt Gingrich.

Le Washington Post, quant à lui, distille dans son éditorial une critique acide de l’attitude de ces candidats qui ont encensé Donald Trump ces derniers jours. « Leur bave est repoussante », lance le journal. « Quand ils louent ses talents de dirigeant, ils devraient se rappeler de son ignorance de la Constitution et de la liberté de la presse. Quand ils affirment que l’Amérique sera plus sûre avec Trump, on devrait leur demander de quels Américains ils parlent : sûrement pas des minorités qui sont constamment menacées. »

Un journal vient prendre la défense de Donald Trump

Le tabloïd New York Post, détenu par le milliardaire et soutien à Trump, Rupert Murdoch, assure la défense du candidat à l’investiture républicaine. Le journal défend en effet le candidat contre les critiques ouvertes d'une juge de la Cour suprême. Ruth Bader Ginsburg a en effet accusé ces derniers jours le candidat à l'investiture d'être un « imposteur », une « menace pour le pays » et a questionné le fait qu'il n'ait pas présenté ses déclarations d'impôts. Le New York Post, en réponse, présente cette juge en Une coiffée d'un casque de Darth Vador, et titre « Darth Bader, le parti pris suprême ». Avant de rappeler dans ses pages que même des proches des démocrates se sont offusqués que la magistrate de 83 ans se soit exprimée aussi ouvertement sur la campagne présidentielle en cours.

Brésil : qui est Rodrigo Maia, successeur d'Eduardo Cunha à la Chambre basse ?

Au Brésil, les journaux détaillent le profil du nouveau président de la Chambre basse, Rodrigo Maia, qui a succédé au démissionnaire Eduardo Cunha. O Globo rappelle que cet homme de 46 ans vient d'une famille très politique. Son père était préfet de Rio et a dû s'exiler au Chili pendant la dictature. Et c'est dans ce pays voisin que Rodrigo Maia est né. Détail intéressant, car il a justement dû réclamer un certificat de naissance à l'ambassade du Chili pour prouver qu'il était né Brésilien. Ce qui est obligatoire pour occuper ce poste très important de président de la Chambre des députés. C'est en effet lui qui succéderait au président par intérim Michel Temer dans l'ordre de succession présidentielle.

Rodrigo Maia est entré très jeune en politique, à l'âge de 26 ans et il est député depuis qu'il a 28 ans. Le clan familial s'élargit, écrit O Globo, car sa femme fait également partie du gouvernement du président Temer. Dans le quotidien Folha de São Paulo, un chroniqueur parle d'une « double résurrection » pour Rodrigo Maia - pour son clan familial, d'abord, comme on l'a évoqué, mais également pour son parti, une petite formation de démocrates de droite, qui était sur le point de disparaître après ses récents échecs électoraux. Son arrivée à la tête de la Chambre basse du Parlement a été possible grâce au rejet, autant à droite qu'à gauche, des autres politiciens impliqués dans l'énorme scandale de corruption de Petrobras. Rodrigo Maia, quant à lui, n'est pour l'instant pas accusé dans ces affaires.

La presse brésilienne se fait l'écho d'une menace d'attentat qui aurait visé les athlètes français se rendant aux Jeux olympiques de Rio

L'article du quotidien français Libération, qui révélait ces informations mercredi matin, a fait du bruit au Brésil. « Les autorités en alerte », titre O Globo, qui raconte que les ministres de la Défense et de la Justice ont fait fonctionner tous les canaux diplomatiques et sécuritaires pour vérifier l'information.

« Il n'y a aucune menace réelle, a finalement rassuré le ministre de la Défense. Notre plan a été approuvé à 100 % par le Comité international olympique ». Le CIO précise qu'il vérifiera tout de même les antécédents judiciaires des 400 000 personnes impliquées dans l'organisation des Jeux de Rio, qui commencent le 5 août.

Les journaux du Venezuela rapportent les dernières informations concernant la fermeture précipitée d'une usine américaine

En effet, l'entreprise de fabrication de produits hygiéniques Kimberly-Clark a cessé toutes ses opérations samedi dernier à cause, selon la firme, de la crise économique actuelle et du manque de devises pour acheter les matières premières. Le quotidien El Nacional raconte que 7 directeurs de nationalité américaine ont rapidement quitté le pays, mais que les autorités ont arrêté le gérant national pour l'interroger.

Le gouvernement a l'intention de nationaliser l'usine pour essayer de relancer la production. « Nous allons tordre le cou à la guerre économique », a lancé le vice-président vénézuélien.

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