A la Une : l’OEA pour un « dialogue ouvert » au Venezuela

L'Organisation des Etats américains (OEA) a prôné mercredi, 1er juin 2016, un « dialogue ouvert » entre l'opposition et le régime vénézuélien. L’objectif c’est de trouver une solution « effective » à la crise politique. Cette déclaration est appuyée par le Brésil qui dit soutenir le Venezuela mais à condition que les droits de l’homme soient respectés.

C’est à lire dans le journal brésilien O Globo. Le Miami Herald de son côté s’insurge contre le positionnement d’un certain groupe de pays au sein de l’OEA. Dirigé par l’Argentine, « ce groupe affirme soutenir la démocratie mais en vérité, il essaie de gagner du temps pour le régime vénézuélien », écrit le journal de Floride, qualifiant cette attitude de « honteuse ».

En fait, l’Argentine joue le jeu du Venezuela car elle a « besoin de son soutien en vue de sa candidature pour le poste de secrétaire général des Nations unies. C’est de l’hypocrisie politique », estime le Miami Herald. « On ne peut soutenir le processus démocratique au Venezuela que si on met de la pression internationale sur le régime. Il faut l’empêcher d’agir comme une dictature ». Le journal de Floride suggère une médiation plus large impliquant l’OEA, l’Unasur et les Nations unies pour tenter de résoudre ce conflit.

Pendant le ce temps-là,  le pays s’enfonce toujours plus dans la crise économique et sociale. Ce mercredi 1er juin 2016, les médecins ont manifesté à Caracas pour alerter sur la situation catastrophique dans les hôpitaux. C’est à la Une du journal El Nacional. Il y a même eu des patients qui se sont joints à la manifestation, comme Oswaldo Ospedales. Il explique au journaliste qu’il est atteint d’une tumeur au cerveau.

Mais comme des centaines d’autres patients, il attend toujours une date pour l’opération. En espérant ne pas devenir aveugle. El Nacional précise qu’il ne s’agit pas de n’importe quel hôpital, mais du principal hôpital de Caracas. Les médecins ne peuvent plus utiliser des rayons X car les appareils sont en panne. Un médecin qui participait à la manifestation raconte que des patients meurent car les hôpitaux manquent de sang pour les transfusions.

Au Brésil, les femmes dénoncent une culture du viol.

Elles étaient plusieurs milliers à descendre dans la rue, à Rio de Janeiro ou à Sao Paulo. Une mobilisation qui fait suite au viol collectif sur une adolescente à Rio, il y a 10 jours, ce qui a bouleversé le pays. Dans les colonnes du journal O Globo, plusieurs femmes disent en avoir assez du machisme ambiant dans le pays.

« Un viol est un crime » ou encore « La victime n’est pas coupable », voilà deux slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes lors d’une manifestation dans le centre de Rio de Janeiro. Preuve que cette affaire a vraiment bouleversé le pays : même la nouvelle secrétaire d’Etat chargée de la politique envers les femmes, une fervente évangélique et jusqu’à présent hostile à l’avortement, soutient désormais une interruption de grossesse après un viol.

Retour des habitants à Fort McMurray

C’est un retour timide. Les premiers habitants de Fort McMurray ont retrouvé hier mercredi leur logement. Ils ont dû l’abandonner,  il y a un mois dans l'urgence pour fuir un gigantesque feu de forêt qui menaçait la ville. Le Calgary Herald a recueilli quelques témoignages, tous étaient visiblement très contents de rentrer. Ils ont été accueillis par des responsables politiques qui ont salué leur courage.

Selon le Premier ministre de l’Alberta, Rachel Notley, qui s’exprime sur le site de La Presse, le travail de reconstruction prendra des années. Un avis partagé par la mairesse de Fort McMurray, Melissa Blake. Elle a prévenu les sinistrés que le retour pourrait être un choc.

Hillary Clinton s’attaque à la politique étrangère de Donald Trump

Hillary Clinton devrait durement attaquer Donald Trump dans un discours prévu ce jeudi 2 juin 2016. C’est à la Une du New York Times. La candidate démocrate à la présidence veut démontrer que son rival conservateur est complètement inapte à gouverner le pays. Selon le journal new-yorkais, Clinton envisage de s’en prendre à la politique étrangère de Donald Trump.

Une politique qui mettrait en danger le pays, selon l’ancienne secrétaire d’Etat. En fait, ce thème n’est pas choisi par hasard, selon le New York Times. En attaquant Donald Trump sur ses positions controversées en matière de politique étrangère, Hillary Clinton s’adresse, à quelques jours de la primaire en Californie, aux fameux « swing voters », donc aux électeurs qui votent tantôt démocrate, tantôt républicain.

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