Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Les journalistes vont devoir s'y habituer, Donald Trump ne les aime pas : « Vous connaissez mon opinion sur la presse, elle est mauvaise. Je pense que les journalistes, la plupart en tout cas, ne sont pas des gens bien. La presse est si malhonnête et si injuste. »
Les journalistes qui ont osé enquêter sur le retard dans la distribution des fonds aux vétérans ont été pointés du doigt et traînés dans la boue.
Et lorsqu'un reporter fait remarquer au milliardaire qu'une candidature à la présidence va avec une certaine transparence, et qu'il devra s'habituer à l'attention des médias, Donald Trump assure qu'il ne changera pas ses manières, même à la Maison Blanche.
Et les jounalistes, aiment-ils Donald Trump ?
Dans tous ses meetings déjà, le milliardaire fait huer la presse par ses supporters, il insulte les journalistes en public ou sur les réseaux sociaux.
Les médias américains ont pourtant donné deux fois plus de temps d'antenne au candidat Trump et ses excès, qu'à la démocrate Hillary Clinton. Mais cela ne suffit pas, le candidat a d'ailleurs déploré à plusieurs reprises l'étendue de la liberté d'expression, garantie par la Constitution.
Les journalistes américains, peu impressionnés, rendaient compte avec ironie, mardi, de cette conférence de presse en forme de règlement de comptes. Voilà qui ne va pas les réconcilier avec le candidat.