Avec notre correspondante aux Etats-Unis, Anne-Marie Capomaccio
Gary Johnson a peu de chances d'être élu, mais dans cette période de rejet des partis politiques, il risque de gêner Donald Trump et Hillary Clinton, les deux probables candidats républicain et démocrate.
Les libertariens, représentés par Gary Johnson, sont opposés à ce qu'ils appellent « le contrôle de l'Etat sur la vie des citoyens ». Ils se situent à l'extrême gauche de l'échiquier politique sur les problèmes de société, à l'extrême droite sur l'économie.
Gary Johnson va faire campagne sur la liberté. Il se prononce en faveur du mariage pour tous, de la légalisation de la marijuana, qu'il avoue apprécier, et pour une augmentation de l'immigration. Il promet de baisser les impôts, et de réduire l'administration américaine à sa plus simple expression.
Ce candidat peut représenter un recours pour les électeurs désemparés, qui affirment ne pas vouloir choisir en Hillary Clinton et Donald Trump. Deux candidats qui battent des records historiques d'impopularité.
Pour gagner sa place dans les débats présidentiels de la rentrée, Gary Johnson devra passer la barre des 15 % d'intentions de vote. Pour l'instant, la seule étude disponible le situe autour de 10 %. Un score que le candidat libertarien obtiendrait en mordant principalement sur l'électorat de Donald Trump.