Avec notre correspondante à Montréal, Marie-Laure Josselin
Tous ceux qui ont combattu « la bête »,le surnom dugigantesque brasier qui a détruit une partie de Fort McMurray, sont des « heroes ». Il est clair que pour les Canadiens, même s’ils ont suivi quotidiennement ce qui s’est passé dans la ville, « impossible de réaliser l’ampleur du désastre sans le voir de ses propres yeux », a jugé sur place le 13 mai le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau. D’abord « la fumée, l’odeur », puis cette « forêt noire défigurée et ces quartiers toujours debout ». Mais aussi les autres détruits et les jouets d’enfants laissés sur le sol.
Prochaine catastrophe inévitable
Malgré le débat sur les sols bitumineux, le gouvernement sera là pour les habitants de Fort McMurray qui ont aussi beaucoup donné au pays. « L’Alberta a appuyé de façon significative l’économie canadienne pendant une bonne décennie, a déclaré Justin Trudeau. Maintenant que ça va mal pour les familles en Alberta, le Canada en entier se penche sur des façons de pouvoir créer de la croissance économique tout en protégeant l’environnement ».
Bien sûr, le Premier ministre regardera ce qu’il est possible de faire pour minimiser les conséquences de la prochaine catastrophe, inévitable. Les feux de forêt, fréquents au Canada, sont de plus en plus nombreux.