« 850 km2 d’enfer à Fort McMurray » titre ce matin le quotidien Le Devoir. « De 1 km2 dans la journée de lundi, la superficie du brasier est passée à 26 km2 dans la nuit de lundi, puis à 100 km2 mercredi, et finalement à 850 km2 jeudi » explique le journal. « Je m’attends à ce que cet incendie continue de prendre de l’ampleur » déclare dans les pages du quotidien Chad Morrisson, le porte-parole du ministère albertain des forêts. Des incendies qui sont la conséquence d’une sécheresse tenace dans cette région selon les spécialistes. Et bien que la température ait baissé, l’air très sec et les vents, encore présents, n’annoncent rien de bon estime Le Devoir.
Le Devoir publie un autre article où il tente d’expliquer cette tragédie. « Nous écopons actuellement du mode de gestion de la forêt des cent dernières années et devons apprendre de ces erreurs » peut-on notamment lire. La gestion des forêts selon les experts interrogés par le quotidien est à revoir, ainsi que « l’aménagement urbain et les règlements dans les communautés de plus en plus importantes implantées en zone forestière ».
Pour rappel, près de 100 000 personnes ont dû être évacuées de Fort McMurray et ses alentours. Des habitants qui ne pourront pas revenir avant plusieurs semaines selon le quotidien La Presse, et encore faut-il que leur logement, leur maison existe encore.
Donald Trump toujours en mal de soutien dans le camp républicain
Et les déclarations qui ont fait le plus de bruits hier sont celles de Paul Ryan, l’actuel président de la Chambre des représentants des États-Unis, c’est-à-dire un maillon essentiel dans l’exercice du pouvoir aux Etats-Unis. Une information que l’on retrouve en Une du Washington Post et du New York Times. Le républicain qui occupe actuellement le poste au niveau national le plus important comme le précise le Washington Post refuse d’apporter son soutien au milliardaire tant que ce dernier ne changera pas de ton et qu’il ne respectera pas les valeurs de son parti.
Dans les colonnes du quotidien en ligne Politico c’est un autre républicain notoire qui ne souhaite pas non plus apporter son soutien au magnat de l’immobilier. Mitt Romney, candidat en 2012 à la présidentielle, estime que le discours de Trump est trop « démagogique, trop populiste et manque de grandeur ». « J’espérais qu’on aurait de meilleur choix » n’a-t-il pas hésité à dire alors que son pays fait face à des défis majeurs dans les années à venir selon lui peut-on lire sur le site internet de Politico. Enfin les deux anciens présidents Bush père et fils refuseraient également de soutenir la candidature de Donald Trump, selon USA Today et ils ne compteraient pas non plus se rendre à la convention républicaine prévue en juillet prochain à Cleveland croit savoir Politico.
Au Venezuela l’opposition dénonce des manœuvres du CNE pour retarder le référendum révocatoire contre Nicolas Maduro
Enrique Capriles, qui avait perdu de peu face à Nicolas Maduro lors de la dernière présidentielle estime que les employés du Conseil national électoral, aux mains du gouvernement, font tout pour retarder l’avancée du décompte et la validation des signatures qui doivent permettre la tenue de ce référendum selon El Nacional.
D'après lui, le CNE souhaiterait par ailleurs modifier les règles pour ce référendum ce qui permettrait de le reporter à l’année prochaine d’après le quotidien en ligne Tal Cual. Une issue inenvisageable pour la MUD, la coalition de l’opposition, dont fait partie Enrique Capriles. Lors d’une conférence de presse organisée hier il s’est adressé directement à la présidente du CNE « Personne ne peut nous enlever l’espoir que ce référendum se tienne cette année. Qu’est-ce que vous voulez : que la situation dégénère, un coup d’Etat ? ».
Selon la coalition de l’opposition, plus de 550 000 signatures ont été vérifiées alors qu’un peu moins de 200 000 sont nécessaires pour valider l’organisation de ce référendum. Désormais cette même coalition attend que le CNE officialise ces signatures pour pouvoir enfin avancer une date pour ce fameux référendum révocatoire contre Nicolas Maduro.